Dire par la figure animale est, depuis mon enfance, une évidence et une permanence. Au fil du temps, certains de ces animaux sont devenus des éléments de mon langage mais surtout des complices, qui vont me permettre de commenter la nature humaine et le monde dans lequel nous vivons. Je vais leur faire subir, au nom de cette longue « amitié », des transformations variées, ils deviennent alors des passeurs d’histoires, celles que je souhaite raconter. Reliant, assemblant, malaxant matières et idées, je mets en scène mon theatrum mundi contemporain dans lequel l’animal apparaît comme un rempart contre les travers et la folie de l’humanité progressiste.